Presses de la cité

Avec son 12ème roman « J’ai du rêver trop fort", Michel Bussi a « l’envie de surprendre mais aussi d’émouvoir. » Et bien c’est un pari réussi ! L’auteur nous transporte dès le début dans un tourbillon, un véritable « Vertige de l’amour » pour reprendre le titre de la chanson d’Alain Bashung. Voici donc l’histoire de Nathalie 53 ans, hôtesse de l'air, épouse et mère deux 2 enfants, qui, suite à une série de coincidences trop nombreuses l'a ramène 20 ans plus tôt à revivre son histoire d’amour passée avec Yl, un musicien. Cela faisait un moment que je n’avais pas autant voyagé à travers un livre (pas seulement parce que l’histoire se déroule aux 4 coins du monde) mais parce que Michel a ce pouvoir de nous emmener dans de folles intrigues et tout au fil de la lecture, le lecteur est tenu en haleine. Je recommande vraiment ce livre qui, je suis sûre, saura vous faire passer des rires aux larmes.

J’ai toujours adoré le style de cet auteur, sa plume est magnifique et je suis accro à ses histoires avec ses intrigues haletantes. Quel plaisir de me replonger dans son nouveau roman ! Je l’ai lu d’une traite car je n’arrivais pas à le lâcher… Ce roman est différent des 3 autres que j’ai lus (Un avion sans elle, N'oublier jamais et Nymphéas noirs). J’ai l’habitude du suspense, de ressentir un peu de stress en me disant « Mince mais qu’est-ce qu’il va se passer ?! » et puis il y a ces fameux retournements de situation qui me rendent bouche bée. Par contre c’est la première fois que je pleure. La fin est très touchante. Ce n’étaient pas des petites larmes au coin de mes yeux mais des larmes qui coulaient encore et encore même après avoir terminé le roman. C’est si beau… D’ailleurs la première phrase de la quatrième de couverture c’est « J’ai l’envie de surprendre mais aussi d’émouvoir. » Pari tenu !

Première fois que je me laisse tenter par un roman de Michel Bussi et me voici conquise ! Une vraie évasion au travers des villes parcourues, mais également un émouvant voyage dans le temps grâce à ce jeu de chapitre écrit en miroir entre 1999 et 2019 ! Émotion et passion au rendez vous ! Je recommande chaudement ce roman.

Adepte des histoires d’amour palpitantes et des grands voyages à travers le monde, j’ai savouré ce roman comme on savoure un bon plat : doucement mais avec passion ! Après avoir été prise au jeu des personnages, je me suis laissée séduire par les moments de découverte à travers de magnifiques paysages que j’ai déjà croisé. C’est alors que je me suis reconnue, rue sainte Catherine, marchant avec insouciance ou dévorant un délicieux met indonésien à la terrasse d’un restaurant. Ce livre me ressemble et il n’est pas resté sans lecture depuis que je l’ai dans les mains. Il est donc définitivement comme un très bon plat : dévoré.