Après « A bout de souffle », Jean-Luc Godard a poursuivi ses recherches pour tenter d’établir un rapport du spectateur avec l’image et le son.

Avec ce film, il a expérimenté de nouvelles approches, visuelles, sonores, narratives. Il pratique le contre-emploi, les regards-caméra, les redondances, le décalage. Il pioche un peu partout et cumule littérature, théâtre, opéra, chanson, cinéma et joue avec la couleur, en bleu, en jaune, en rouge.

Ce qui caractérise le cinéma du Suisse, ce sont ses continuelles expériences pour "renouveler le cinéma", une démarche qui n’a abouti qu’à accoucher de films caduques, passablement ennuyeux et même sans intérêt.

On aurait aimé pouvoir regarder ...